Jamais sans mon moulin à tambour tournant !
J’en ai acheté un par
curiosité et parce que je voyais que ce type de moulin allait m’apporter une
série d’avantages. J’avoue que l’envie de ne pas faire comme tout le monde a
motivé également mon choix et je ne le regrette nullement pour les raisons
suivantes :
-
Je ne suis pas
bien grand et ma tresse touchait souvent le bastingage du bateau quand je
pompais sur un beau poisson. Ici, le fil passe au dessus de la canne >>
problème résolu
-
Le moulin à
tambour fixe génère des vibrations et des saccades lors de la descente des
esches dans le fond, pas le tambour tournant. De plus, ce dernier permet un
contrôle total de la vitesse de dévidage >> problème résolu
-
Les moulins à
tambour fixe récupèrent certes plus vite, mais manquent de puissance. De plus,
ils coupent les sensations du fait de leur anse de panier et sa roulette. Le
tambour tournant, lui, vous connecte directement au poisson >> problème
résolu
Bon, tout n’est pas rose et
il y a, à mon sens, 3 inconvénients au tambour tournant :
-
Le lancer est plus
difficile. Il demande de la pratique et de freiner la bobine avec son pouce. La
descente aussi doit s’accompagner sous peine de perruques. C’est un moulin qui
force à être attentif
-
La canne est
spécifique : elle comporte beaucoup d’anneaux à l’armature basse et
présente parfois un ergot sur la poignée, à l’opposé du moulin, pour une
meilleure prise en main
-
Il faut
réapprendre à tourner «rond» la manivelle et les premières pêches vous verront
peiner à tenir le moulin bien droit
Quoiqu’il en soit, passée
cette adaptation, j’ai absolument adoré utiliser mon Okuma Solterra. La pêche
en est devenue bien plus souple et douce.
JNS
Publié dans le FP n°213
JNS
Publié dans le FP n°213
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